Plantes nuisibles

Liste des plantes nuisibles et/ou dangereuses faisant l'objet d'une attention particulière sur le territoire de Victoriaville.

 

Pour connaître les interdictions et les obligations en vigueur, veuillez consulter le règlement à jour sur les plantes nuisibles.

Liste des règlements

 

Berce du Caucase

La berce du Caucase, une plante herbacée vivace indésirable envahissante au Centre-du-Québec. Elle peut atteindre de 2 à 5 mètres de hauteur, et sa sève contient des toxines activées par les rayons ultraviolets.

 

La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) est une plante exotique envahissante introduite au Québec il y a plusieurs années en tant que plante ornementale qui se retrouve maintenant de l’Outaouais au Bas-Saint-Laurent, en passant par le Saguenay. Elle pousse le long des cours d’eau, en bordure des routes, dans les fossés de drainage routier, sur les terres en friche et dans les sous-bois.

En 2020, plusieurs sites touchés par la berce du Caucase ont été repérés en bordure de la rivière Nicolet, depuis la municipalité de Ham-Nord jusqu’à la ville de Victoriaville.

 

Risques pour l’humain

Au contact avec la peau, la sève de la berce du Caucase peut provoquer des lésions cutanées importantes qui peuvent s’apparenter à des brûlures de second degré (dermatite sévère). Cela est dû au fait que la sève contient des toxines qui sont activées par la lumière du soleil. La peau perd alors son immunité naturelle aux rayons UV, provoquant ainsi des brûlures.

En cas d’exposition à la sève de la berce du Caucase, éliminez le plus rapidement possible la sève à l’aide d’un papier absorbant, tout en évitant de la répandre davantage. Lavez ensuite avec du savon et rincez abondamment avec de l’eau l’endroit touché. Recouvrez les zones atteintes afin d’éviter toute exposition à la lumière du soleil pour une durée minimale de 48 heures. Changez de vêtement et lavez-les seuls afin d’éviter toute contamination croisée de vos autres vêtements.

Dans le cas où vos yeux sont atteints, rincez abondamment à l’eau vive pendant au moins dix minutes puis portez des lunettes de soleil sombres afin de réduire l’exposition à la lumière.

 

Reconnaître la berce du Caucase et la différencier des autres espèces semblables

D’autres espèces présentes au Centre-du-Québec peuvent être confondues avec la berce du Caucase: l’angélique pourpre, le panais sauvage et la berce laineuse (Heracleum maximum). Cette dernière peut également provoquer des dermatites, mais celles-ci sont moins importantes que celles provoquées par la berce du Caucase.

Pour différencier la berce laineuse de la berce du Caucase:

  • La taille de la berce laineuse n’excède pas les 3 mètres alors que la berce du Caucase peut atteindre les 5 mètres de hauteur avec des ombelles de diamètre pouvant dépasser les 50 cm;
  • La feuille composée de 1 à 3 folioles de la berce du Caucase est immense, profondément découpée et le dessous a peu de poils. Celle de la berce laineuse est nettement plus petite, moins découpée, moins dentelée et le dessous est couvert de nombreux petits poils blancs ;
  • La tige creuse et cannelée de la berce du Caucase est parsemée de taches pourpres et de quelques poils en crochets, alors que la tige de la berce laineuse a rarement des taches pourpres et est très poilue.

 

Comment l’éliminer?

Si vous désirez éradiquer vous-même la berce du Caucase, plusieurs consignes de sécurité doivent être respectée afin d’éviter des brûlures. En effet, un équipement de protection est nécessaire pour traiter sans danger la berce du Caucase.

Dans la plupart des cas, l’arrachage suffit à éliminer un plant de berce du Caucase. La racine des plants matures doit être sectionnée à environ 20 cm sous la surface du sol.

Par la suite, la racine doit être sectionnée de la tige, et couper en plusieurs morceau afin de la faire sécher au soleil, ainsi celle-ci ne pourra repartir un autre plant. Si des fleurs ou des graines sont présentes, les ombelles doivent être préalablement coupées et mises dans un sac-poubelle. Cela permet d’éviter la propagation des graines sur le site et de créer ainsi une banque de graines dans le sol.

Il est à noter que les fleurs peuvent continuer à se développer en graines, même une fois la tige coupée. D’où l’importante de couper les fleurs et de les éliminer adéquatement. Le reste de la plante peut être laissé sur place sans risque de reprise du plant.

Une subvention est disponible pour encourager l'éradication de la Berce de Caucase. Consultez la section 53 du Programme de subventions Rénovations Écogestes pour obtenir plus d'informations.

Restez à l’affut de cette plante exotique envahissante très dangereuse. Si vous croyez en avoir aperçu, contacter la division des relations citoyennes.

Plus d'informations

 

Herbe à poux

L’herbe à poux a un feuillage vert uniforme et dentelé, et mesure de 5 cm à 1,50 mètre, selon les conditions de croissance.

 

Sa tige est ferme, d'un vert grisâtre et rougit à la floraison. Sa tige est couverte de poils. Au mois de juillet, elle produit des petites fleurs d'un vert jaunâtre à l'extrémité de la plante. Ses racines sont courtes et facile à arracher.

À la fin du mois de juillet et début août les fleurs relâchent dans l'air des millions de graines de pollen pouvant parcourir un rayon de 1 km.

Saviez-vous qu'un seul plant peut produire jusqu'à 3000 graines de semences.

Contrairement à l'herbe à puce, elle n'est pas dangereuse au touché. Vous pouvez donc, lorsque vous apercevez de l'herbe à poux, l'arracher avec vos mains et la jeter dans la poubelle. Il est important de ne pas la mettre dans le bac à compost, car les graines peuvent contaminer le compost.

Plus d'information

 

On la trouve où?

On retrouve l'herbe à poux aux abord des trottoirs, en bordure de rue, des ruelles et des routes, dans les chantiers en construction et les terrains vacants, dans les terrains mal entretenus, où le sol est à nue, dans les parcs et terrains sportifs, dans les champs agricoles et les milieux forestier.

Signalez la présence d'herbe à poux sur les terrains municipaux.

Pour obtenir plus amples renseignements, nous vous invitons à consulter l'article 7 du règlement concernant les nuisances et l'insalubrité.

 

Contrôler et prévenir la pousse d'herbe à poux

Afin d’améliorer la qualité de vie et la santé de sa population, la ville de Victoriaville sollicite votre collaboration pour réduire le pollen de l’herbe à poux dans l’air. Nous vous invitons à contrôler l’herbe à poux sur votre terrain en l’arrachant ou par la tonte, les deux moyens les plus efficaces.

Puisque ses racines sont courtes, il est facile de l’arracher. Toutefois, il importe de l’arracher en juin ou juillet, avant la floraison.

Si vous avez un grand terrain qui vous empêche d’arracher l’herbe à poux manuellement, vous pouvez faucher l’herbe à poux 2 fois par été, autour du 15 juillet et plus ou moins deux semaines après la première fauche.

Une pelouse qui est dense et d’une hauteur d’environ 7.5 cm est un bon moyen d’enrayer l’herbe à poux. Elle pousse difficilement dans ces conditions.

 

Pourquoi l’arracher?

En plus d’aggraver les symptômes de l’asthme chez 50% des personnes qui souffrent de cette maladie, le pollen de la plante affecte 1 personne sur 6:

  • éternuements répétitifs;
  • congestion;
  • écoulement nasal;
  • maux de tête.

Selon l’Association pulmonaire du Québec, les allergies saisonnières affectent près d'un million de Québécois(es) et est responsable d'une facture annuelle de frais de santé s'élevant au quart de million de dollars.

Depuis 2007, la Ville de Victoriaville, en partenariat avec l'Association pulmonaire du Québec, invite la population à arracher l'herbe à poux sur l'ensemble du territoire.

La Patrouille verte à vélo sillonne les quartiers et identifie l’herbe à poux sur les propriétés et sensibilise les citoyens à l’importance de l’arracher.

Voir la campagne

 

L’herbe à poux et les changements climatiques

Les changements climatiques auraient une incidence sur la grosseur des plants d’herbe à poux de même que sur la quantité de pollen qu’ils émettent.

La saison de pollinisation est passée de 40 à 68 jours entre 1994 et 2002 à Montréal, selon le ministère de la Santé et des services sociaux.

Plus d'informations

 

 

 

Herbe à puce (poison ivy)

 

Herbe à la puce

L’herbe à la puce est une plante vivace buissonnante, rampante ou grimpante qui forme des peuplements denses à l'orée des bois, dans les terrains vagues et en bordure des routes ou des cours d'eau.

 

Ses feuilles lustrées sont alternes et chacune compte trois folioles. Les feuilles sont rougeâtres à leur sortie au printemps puis tournent au vert foncé en été. L'automne venu, elles se colorent de jaune, de rouge ou d'orangé.

La sève de l'herbe à la puce renferme de l'urushiol, un allergène qui cause une douloureuse inflammation de la peau (dermite de contact allergique).

L'urushiol étant huileux et non volatile, il peut adhérer facilement aux outils, aux vêtements et au pelage des animaux. Il peut conserver sa toxicité pendant une très longue période.

 

Traitement

  • Laver le plus rapidement possible toutes les régions exposées - sans oublier le dessous des ongles - à l'eau froide.
  • Laver les vêtements et les objets contaminés plusieurs fois à l'eau chaude savonneuse.
  • Porter des gants en vinyle résistants lors des manipulations. Les animaux de compagnie doivent aussi être lavés à l'eau et au savon.
  • Pour calmer la démangeaison:
    • appliquer des compresses d'eau fraîche ou des compresses imbibées d'une solution de bicarbonate de soude;
    • des bains à l'avoine peuvent aussi être apaisants;
    • certains médicaments en vente libre peuvent procurer un soulagement. Consulter votre pharmacien.

Si les symptômes sont sévères ou étendus, ou encore s'ils sont accompagnés de fièvre, consulter un médecin.

 

Éradication

  1. Arracher la plante, enlever tous les rhizomes visibles et travailler le sol fréquemment pour entraver sa capacité de reproduction. Il est important de bien se protéger lors de ces opérations et de nettoyer adéquatement les vêtements et les outils utilisés.
  2. Étouffer l'herbe à la puce en la recouvrant d'un vieux tapis, d'un épais plastique de couleur noire ou d'un autre matériel durable pendant au moins 1 an. Prendre soin de couvrir le sol jusqu'à 2 mètres autour du plant.
  3. En dernier recours, utiliser un pesticide à faible impact.
  4. Se défaire des débris végétaux en les plaçant dans un sac à ordure bien identifié ou en les enfouissant profondément dans le sol. Ne jamais les composter ou les brûler. L'inhalation de fumée dégagée par la combustion de la plante peut causer une réaction pulmonaire sévère.

 

Identification

Des plants d’herbe à la puce ont été identifiés au Parc des Abénaquis, où la superficie a été sécurisée, afin que la population puisse en voir sans danger pour ensuite les reconnaître ailleurs.

Vous pouvez les regarder sans problème en respectant le périmètre de sécurité mais évitez tout contact avec les plans.

Plus d'informations

 

Impatiente glanduleuse

Information à venir.

 

Panais sauvage

 

Le panais sauvage (Pastinaca sativase retrouve à l'état sauvage dans les champs, les fossés et le long des routes.

 

Le contact avec la sève du panais sauvage peut causer de graves irritations de la peau (dermatite), semblables à celles qu’entraîne la berce du Caucase, puisque certains composés chimiques sont communs aux deux plantes.

Plus d'informations

 

Roseau Commun

Information à venir.

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